samedi 24 septembre 2016

De ''Carmina Burana'' à ''YMCA'': le concert saint-briçois de l'Harmonie municipale de Provins


Nous avons le souvenir que dans les années 80 du siècle dernier, Carmina Burana de Carl Orff avait connu des difficultés quant à être jouée dans un site religieux de Provins... Cette œuvre composée en Allemagne pendant la dernière guerre et qui put être controversée fit pourtant partie du répertoire international dès les années 60 et fut même jouée pour le première fois à la fin de cette décennie là, en Israël comme en Russie.
Ce dernier soir, église de Saint Brice qui accueillait l'Orchestre d'Harmonie de l'Harmonie municipale de Provins et, pour écouter le concert qu'il donnait, un public en nombre, c'est cette œuvre, sur un arrangement de Jos Moerenhout, qui fit l'ouverture, enchanta et mit dans les meilleures dispositions.



Du classique au contemporain
Avant l'entracte les morceaux proposés à la suite de Carmina Burana étaient de facture classique permettant d'écouter ''Marche cérémonial'' de Ferrer Ferran, ''La liste de Schindler'' de John Williams avec comme soliste à la flûte, Jean Saulnier, ''Bugler's Holiday de Leroy Anderson mettant en valeur les trompettes de la formation, ''Exodus'' (The exodus song) de Ernest Gold, ''Toccata en ré mineur'' de Jean-Sébastien Bach, ''Feuerfest Polka'' de Josef Strauss dont notre voisin de concert s'assurait que ce Strauss là était bien Autrichien, une Polka solo avec deux enclumes et Bastien Maciaszczyk comme soliste, une polka dont les sonorités nous laissaient imaginer cloches et clochettes ponctuant les festivités de ce pays.


En deuxième partie, répertoire contemporain avec des musiques de films généralement, et pour l'emballage final, juste après ''Europa'' de Carlos Santana et Tom Coster et Bertrand Cauvin au piano, le cadeau surprise offert par Jean-Jacques Moity et ses musiciens, ''YMCA'' de Village People: un vrai régal!
Ce grand moment partagé dans cette coquette église de Saint-Brice se prolongea agréablement, dans un esprit d'échanges et de convivialité au café-restaurant de la localité où Dame Latifa accueillit artistes et public avec sa bonne humeur communicative habituelle.


Quelques photos qui en appellent d'autres, prises pendant ce concert, accompagnent cet écrit.


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