mardi 1 mars 2016

Honte et horreur à l'ordre du jour, avec la lettre ''h''

Le surcroît de travail occasionné par nos soucis informatiques et d'ordinateur, nous a laissé filer notre abécédaire de ces dernières semaines. Histoire d'essayer de rattraper un peu ce retard, nous allons traiter ce jour, de la lettre ''h''.

Ce retard d'une part et les événements de ces derniers jours, nous font penser au mot ''Honte''. Il est question de celle que l'on ressent à la vision de cette vidéo qui nous vient de l'association L214 et concernant les actes de cruauté envers des êtres du monde animalier, dans le cadre de leur mise à mort, vidéo prise entre juin 2015 et ce dernier mois de février, ceci dans un abattoir intercommunal du Gard, pourtant certifié.
Dans la journée de cette diffusion, une enquête préliminaire est ordonnée par le procureur de la République, ce qu'annonce Stéphane Le Foll, de même qu'est mise en place d'une enquête administrative. La première sera menée par la brigade nationale d'enquête vétérinaire et phytosanitaire, de pair avec la brigade des recherches de la gendarmerie de la région. Il n'empêche que l'abattoir a été fermé jusqu'à nouvel ordre et le personnel suspendu. (Sans mauvais jeu de mots, si l'on pense à ces vaches suspendues, elles, par une jambe, à la queue leu-leu et continuant de se débattre, parce que l'égorgement mal exécuté!)

Honte et horreur

Au terme de ''honte'' utilisé par les membres des associations et les particuliers défenseurs de la cause animalière, face aux comportements constatés de ces barbares, tant ceux qui opéraient dans cet abattoir que ceux des différentes hiérarchies qui n'ont pas fait leur travail, nous associons celui ''d'horreur''. Au passage, nous notons que dans notre langue française le ''h'' de ''honte'' est aspiré (en l'occurrence, c'est plutôt suffoquant, non?) alors que le ''h'' de ''horreur'' reste muet, ce qui n'empêche nullement L214 de s'exprimer à juste raison et ceux qui se veulent une conscience, de relayer ces faits.
- Pour accompagner cet écrit, une photo que nous avions prise dans les années 60, à l'époque avec un Semflex ou un Zénith, dans les Poitou-Charentes: si les vaches étaient à ce moment là, en rang d'oignons, c'était parce qu'elles s'autorisaient une petite gourmandise, un plus par rapport à l'herbe de cette prairie qui leur laissait une belle liberté de mouvement. L'instant nous semblait dédié.
L'autre photo comme pratiquement toutes celles que nous montrent les éleveurs actuels, dit assez la différence: même la lumière est artificielle... Et encore, sur cette photo, l'on peut constater qu'elles sont dans de bonnes conditions, par rapport à ce que l'on peut voir par ailleurs!

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