samedi 2 janvier 2016

Le ‘‘C’’ fleure bon le cadeau, pour nos citations de début d’année

Dans notre abécédaire des légendes, dictons, pensées, proverbes, sentences et autres citations qui nous accompagnent au quotidien dans nos faits et gestes (à un point que l’on ne s’en rend pas toujours compte, comme il nous en était fait la remarque lors des rencontres de fin d’année), nous en étions à la lettre ‘‘C’’.
Pour ce début d’année, nous avions pas mal de propositions et nous avons fait un choix que nous vous soumettons avec. Vu que nous avons déjà pris un peu de retard, un dicton et deux citations, débutant par cette lettre ou incluant un mot clef commençant par elle, en l’occurrence celui de cadeau, assez de circonstance.

Le dicton:
‘‘Calme et claire nuit de l'an, à bonne année donne l'élan", ce qui, selon nos devanciers voudrait dire que si la nuit de la Saint Sylvestre est claire, elle donnera une bonne impulsion pour la suite. La nuit en question fut même lumineuse, avec une lune superbe. Bonne année à venir, donc !
D’aucuns pensent aussi que nous pouvons avoir été acteurs de cette nuit claire et que, l’éclairant, la lumière en retour éclairera notre chemin, ce qui devrait faciliter les choix, la bonne humeur, la joie de vivre…

Les citations:
La première est empruntée à Albert Camus, autour de la notion de cadeau, dans son ouvrage ‘‘La chute’’: ‘‘Je ne savais pas que la liberté n'est pas une récompense, ni une décoration qu'on fête dans le champagne. Ni d'ailleurs un cadeau, une boîte de chatteries propres à vous donner des plaisirs de babines. Oh ! Non, c'est une corvée, au contraire, et une course de fond, bien solitaire, bien exténuante.’’
Ce qui revient à penser que la liberté, ne serait-ce que celle de choisir, autant que faire se peut, ses obligations, voire ses dépendances, est un combat de tous les instants. Elle n’est pas donnée et en être les bénéficiaires et les garants suppose qu’il faille en être les acteurs indéfectibles.

La deuxième est cette belle déclaration concernant le cadeau aussi, faite par Jean Cocteau, dans une lettre à Jean Marais à Noël de l’année 1938: ‘‘Dans mes souliers, il y a ton cœur, ton corps, ton âme, la joie de vivre et de travailler ensemble. Un objet serait le cadeau utile que je réprouve. Du superflu. Je ne regarderais que les mains qui le donnent.’’
On peut penser que là où le cœur n’est pas, la main est impuissante…

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