samedi 6 juin 2015

‘‘Ouzbékistan’’: dernier jour, ce dimanche 7 juin, pour Jacques Puydebois et Georges Souchal

‘‘Couleurs et portraits d’Ouzbékistan’’, avec les photographies de Jacques Puydebois et les portraits tirés de certaines d’entre elles par l’artiste peintre Georges Souchal. Exposition dont le vernissage se déroulait samedi dernier, 30 mai, église de Les Marêts, le barnum installé sur la place permettant une circulation intéressante et des échanges appréciés.
Il reste à ceux qui veulent voir ces photos et portraits d’Ouzbékistan, la possibilité d’y aller demain dimanche 7 juin, dernier jour d’exposition. Toutefois, Jacques Puydebois comme son ami Georges Souchal ne devraient pas en rester là: l’on est appelé à les revoir et revoir leurs œuvres.

Le mot du maire
Dans son propos, lors du vernissage, le maire Alain Guyard rappela que l’église Saint Hubert du 16ème siècle est classée au répertoire des monuments historiques. Elle séduit notamment, dira t’il par son originalité et son remarquable triptyque sculpté de Saint Hubert qu’il invita à ne pas manquer. Bien entendu, il évoqua le voyage effectué en Ouzbékistan par le Saint-Briçois, qu’il fait partager pour avoir saisi à travers son objectif, non seulement les fastueux monuments des villes mythiques comme Khiva, Boukhara ou Samarcande, mais encore des visages, des situations qui montrent la richesse et la diversité de ce pays. Photographies soulignées avec force, par les portraits tirés de ses photographies et peints par Georges Souchal.
Avec ses remerciements adressés aux exposants, il associa ceux destinés à la ville de Provins pour l’aide apportée, notamment celle des services techniques, celle de la direction culturelle, de la reprographie et de la communication. Des mercis également à la commune de Chalmaison pour le prêt de matériel, aux employés du SIAC de Champcenest pour leur aide efficace, à la paroisse de Provins pour la tenue de l’exposition en l’église.

Les commentaires de Jacques:
Sur les photos que nous relayons ce jour, pour illustrer cet écrit, Jacques Puydebois nous dit sa surprise de constater les dentitions en or des sujets ouzbèques: ‘‘Très nombreux sont les femmes et les hommes qui ont les dents en or, ce qui leur fait un sourire joyeux et chaleureux… Ceci est dû aux problèmes dentaires et au manque d'argent pour se faire refaire des dents en émail: l'or coûte moins cher !’’
Il nous parle aussi des tiubetek ou toki, ‘‘ces calottes brodées portées par les hommes ouzbeks et tadjiks, et dont les motifs varient suivant les régions. Les plus portées sont celles de la vallée de Fergana et de Tachkent : des calottes noires, brodées de motifs blancs appelés kalampur ou bodom. Ces motifs sont censés représenter des piments ou des amandes, mais de nombreux chercheurs pensent qu’il s’agit en fait d’ailes de simurgh (oiseau mythique et fabuleux dans la mythologie perse)
Au Tadjikistan et dans les régions de Samarcande et de Boukhara, les calottes sont traditionnellement rondes et souples, brodées de motifs géométriques aux couleurs vives. Au Badakhchan, ils sont ronds et plats, et brodés de motifs symboliques. On retrouve aussi sur certaines calottes l’un des plus anciens motifs d’Asie centrale, dit kouchkorchor, la corne de bélier. Les motifs représentés sur ces chapeaux sont la marque d’une appartenance à un clan, une région ou une confrérie religieuse. Les jeunes mariés portent aussi des tiubetek qui sont brodés de fils d’or, aujourd’hui de fil doré…’’





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