mercredi 25 septembre 2013

Les photographies d’Audrey Campion, jusqu’au 28


C’est à la Roseraie, comme nous l’avions évoqué déjà, que jusqu’à ce samedi 28 septembre, l’on peut aller à la rencontre des photographies d’Audrey Campion, et par là-même, d’un art d’exprimer qui sort des sentiers tout faits dans lesquels l’on veut nous inscrire de plus en plus.


Avec cette artiste, le quotidien, le détail du quotidien devient l’exceptionnel au même titre qu’elle sait détacher de l’exceptionnel au sens où on l’entend plus habituellement, le détail qui lui donne toute sa valeur au point qu’après l’avoir révélé, elle le fixe dans nos mémoires.
D’ailleurs, Raymond Depardon qu’elle cite, l’exprime bien mieux que nous-mêmes: « Il y a des moments où on assume le temps. C’est comme si on s’arrêtait: une parenthèse, un voyage, un week-end, une décision, changer les rideaux, n’importe, il y a des choses comme ça qui sont des luttes contre le temps. La photographie a un rapport avec la mémoire, un rapport très fort avec le temps. »…

En passant par la Roseraie
Si vous allez à la Roseraie, ce qu’il faut faire au moins d’ici la fin de la semaine, si Audrey ne se trouve pas là au moment où vous passez, ou si comme cela nous est arrivé une autre fois, vous choisissez de ne pas la déranger parce qu’elle se trouve sur la terrasse en train d’échanger avec famille, proches ou visiteurs, n’hésitez pas à prendre l’un des fascicules qu’elle met à disposition: elle explique sa démarche, sa vision de l’image et son traitement photographique, de l’œil jusqu’à son exposition sur les cimaises. Une pédagogie dans laquelle l’on s’immerge à loisir…

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