dimanche 15 septembre 2013

Doody: parole de chat!


« Le jour où l’on comprendra qu’une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans les zoos et les avoir humiliés par nos rires.»

Ce propos est attribué à Boris Cyrulnik et nous y adhérons. Nous pensons même qu’il existe un langage chez eux et pour partager la vie de cinq d’entre eux, nous partageons aussi l’avis de ce neurologue, psychiatre et psychanalyste à ses heures. Nos chats certes, ne se payent pas de mots, mais ont des modes d’expression plutôt élaborés et savent se faire comprendre. Il faut aborder leur langage, un peu comme une langue étrangère qu’il faut apprendre, avec des nuances pour chacun d’entre eux.




Doody
Doody par exemple a des ronronnements de tonalité qui varie selon qu’il veut dire sa satisfaction d’être caressé ou gratouillé, son plaisir d’avoir pu s’emparer du pull laineux d’Elle ou du fauteuil de Lui (Nous mettons des majuscules, parce que nous savons que c’est comme cela qu’il voit la chose !), son approbation de la nourriture proposée… Ses feulements ont de même, des variations qui peuvent être dissuasives ou au contraire persuasives, d’attirance ou de rejet… Et puis, il émet des bruits, des sonorités dont l’organe qui les produits peut être la gorge, la cavité buccale (il exprime alors des désaccords, des contrariétés, des reproches), le nez (on perçoit alors plutôt l’énervement). Des fois on a le sentiment que ça vient de plus loin, du plus profond de lui-même, comme des tripes (on n’est dans ce cas, pas loin de la menace, d’une possible agressivité…). Doody, c’est le chat qui parle, par excellence. Un jour, nous lui donnerons la parole… D’ailleurs, nous la lui avons déjà donnée!
Ah, si! Quand il boude, quand il fait la tête (heureusement, jamais longtemps), ça se voit tout de suite. Là, pas besoin de paroles. Comme chez les humains, en somme…

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