dimanche 21 avril 2013

Parastou Farivar à la bibliothèque de Provins


Pour avoir rencontré Maryse Margraff plusieurs fois sur cette dernière quinzaine, nous ne pouvions qu’être sûr de la qualité de l’exposition consacrée aux œuvres de Parastou Farivar, à la bibliothèque municipale Alain Peyrefitte, au 23 Rue des Marais à Provins, jusqu’au samedi 27 avril prochain.



Maryse Margraff, qui en ce début d’année voyait Jean-Louis Colas lui succéder à la présidence de l’association Patrimoine et Culture en Bassée, n’en reste pas moins chargée de communication et, c’est à ce titre qu’elle présentait et accompagnait Parastou Farivar lors de l’installation de ses œuvres à la bibliothèque de Provins. D’autres artistes d’ailleurs l’accompagnaient, comme Michel Estève de Coulommiers et son épouse, celui-ci nous révélant que l’Iranienne d’origine, en Brie depuis 1992, avait eu le même professeur fameux que lui, Pierre Brun.



Parastou Farivar est installée à Chevru, mais comme l’on peut s’en rendre compte est en relation avec les meilleures pointures de la région. C’est d’ailleurs le cas avec Nogent sur Seine et son service culturel qui l’accueilleront et ses réalisations, du 1er au 20 mai au Pavillon Henri IV, ancienne route de Villenauxe la Grande.
En attendant, il reste jusqu’à samedi prochain pour aller à sa rencontre en terre provinoise. (Aux heures d’ouverture de la bibliothèque).



Collages, peintures et sculptures.
Parastou Farivar présente à Provins, des collages qu’elle a réalisés récemment, alors qu’elle était allée au côté de sa mère en Iran. Confinée au domicile de cette dernière, elle a eu l’idée d’exploiter les journaux que celle-ci détenait, en langue perse et d’en faire après découpage et collage des représentations fortes qui ne manquent pas d’interpeller le visiteur. De surcroît (mais elle seule en l’occurrence peut nous en révéler la teneur et la saveur), ses collages, à travers les morceaux choisis, distillent des écrits, des textes qui soulignent la force de son questionnement sur son pays d’origine, sur la place de la femme dans cette société, sur la souffrance d’un peuple, au-delà même peut-être d’une interrogation sur l’identité, sur le sens de l’existant: verticalité imposante de ses sujets, force de ses sculptures comme taillées dans la masse, humour dans la lecture qu’elle suggère de ses diptyques ou triptyques…
Et puis comme pour exprimer sa sérénité malgré tout, elle expose des aquarelles et gouaches représentant des coins harmonieux et reposants du paysage entourant Chevru et sa région: panoramiques horizontaux, force et stabilité, avec des couleurs aux tonalités suaves et pastel.
Parastou Farivar qu’il faut rencontrer et avec laquelle il faut surtout ne pas hésiter à échanger: sa force tranquille, son propos, sa pondération qui n’excluent pas une belle détermination, font du bien.

- Contact au 01.64.00.29.37 (Bibliothèque).

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