mercredi 2 novembre 2011

Entre la Toussaint et la Saint Martin, les niflettes.


À pareille époque tous les ans, les niflettes apparaissent dans les vitrines des pâtisseries de la région, et nous les évoquons, d’une façon ou d’une autre. Ainsi, les années précédentes, avions nous rappelé le rôle des époux Chaudron, dont nous avions pu constater la part important qu’ils avaient eue dans le regain d’intérêt pour cette pâtisserie chère à notre patrimoine local. Nous ne reviendrons pas sur leur témoignage que nous avions déjà proposé il y a plusieurs années, d’autant plus que la République de Seine et Marne y revient ce dernier lundi, dans ses pages de Provins.

Le grand pic se situa dans les années 80 et nous nous permettrons par contre de rappeler que contribua, de même largement, à la réapparition à l’échelle locale de cette pâtisserie chère à la Toussaint, le pâtissier Pelé, malheureusement décédé il y a peu. Voici ce que nous en disions dans notre écrit du 30 mars dernier: «Guy Pelé dont la pâtisserie avait pignon sur rue, en plein centre ville à Provins, avait été celui qui avait largement contribué à remettre au goût du jour le confit de pétales de roses, de même que de pair avec Monsieur Chaudron le pâtissier de la place Saint Ayoul, les fameuses niflettes, ces pâtisseries à la fleur d’oranger dont l’histoire dit qu’on les donnait autrefois aux enfants, à la Toussaint, pour les consoler de leur chagrin ».

Pour la petite histoire, nous rappelons aussi que l’année d’après leur réapparition à Provins, et celles qui suivirent, l’on découvrait des niflettes à Nangis et à Brie Comte Robert principalement, l’une et l’autre de ces localités revendiquant la paternité… Depuis, comme pour les renvoyer dos à dos, la niflette se conjugue dans tout le sud de l’Île de France et même au-delà. L’on peut faire confiance aux capacités gustatives des Provinois et gens de la région, pour savourer les vrais niflettes, celles comme l’affirmaient nos deux pâtissiers, à la fleur d’oranger.

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