vendredi 5 novembre 2010

Du Centre hospitalier Léon Binet à la ville haute, le parcours de santé des personnels mécontents, de l’hôpital de Provins.




En nous apprenant leur intention de faire mouvement ce vendredi après-midi, l’une des salariées du Centre hospitalier Léon Binet de Provins faisait allusion au dieu de la médecine: « Si l’on a un temps supportable, c’est que les dieux seront avec nous ! ».
Esculape, le dieu de la santé et de la médecine (ou Askhépios pour les hellénistes), n’a pas fait la sourde oreille puisque, non seulement le temps fut supportable, mais l’on fut gratifié d’un après-midi ensoleillé qui donnait au cortège parti de l’hôpital et s’était accordé d’aller jusqu’en ville haute, des allures de balade à la campagne: « Promenons nous dans Provins, avant qu’il n’y ait plus rien, l’hôpital va si mal, que l’personnel n’a plus le moral !... ».
C’est effectivement ce que l’on pouvait entendre, avec des slogans plus convenus comme: « Personnel déplacé n’est pas personnel résigné » ou « Qualité mais pas précarité » ou encore « Léon Binet, c’est précarité »…
Traduisant leur désaccord, voire leur opposition à certaine restructuration du Centre hospitalier Léon binet, les manifestants exprimaient leur inquiétude par rapport à la diminution des effectifs (il est vrai que dans le vocabulaire gouvernemental, le mot pénurie semble ne pas exister…), évoquant notamment la menace qui pèserait sur des postes d’auxiliaires de puériculture ou d’aides soignantes. Aussi par rapport au regroupement de certains services comme pédiatrie, maternité, gynécologie-obstétrique, urgences enfants, comme on pouvait le lire sur banderoles ou pancartes.
Pour les avoir rencontrés aussi bien route de Chalautre la Petite, qu’au rond-point de la gare ou encore en centre ville, nous avons pu constater que les « hospitaliers », comme on les appelle à Provins, on obtenu de la part du public, encouragement, compréhension et solidarité. « C’est aussi notre hôpital » devaient même dire pas mal d’entre eux.

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