mardi 7 septembre 2010

De but en blanc, deux buts dans la nouvelle ère de Laurent Blanc.

Si les footballeurs français avaient gagné de but en blanc, dès leur match amical de début août, contre les norvégiens, l’on n’aurait peut-être pas pris la dimension du travail qu’il restait à faire, après la triste épopée sud –africaine.
Si la semaine passée, ils avaient gagné contre le Belarus, leur premier match de qualification des phases éliminatoires de la Coupe d’Europe des Nations 2012, l’on aurait pu penser qu’il suffisait d’être plus généreux sur le plan de la communication et de chanter la Marseillaise, pour changer de stature…
Ce mardi soir, les footballeurs de l’équipe de France de football ont dominé leurs homologues de Bosnie-Herzégovine sur le score de 2 à 0. De but en blanc, l’on peut penser que cette victoire à l’extérieur atteste du changement qui s’opère et ouvre quelques perspectives à l’entraineur national, ne serait-ce que de continuer d’affirmer que la possession du ballon est primordiale certes, mais à condition d’avancer sur le terrain. Il paraît banal de dire que c’est à ce titre que l’on prend une position dominante dans le jeu, que l’on fait subir une pression à l’adversaire et que la chance vous avantage, comme sur le deuxième but.
Et cela nous permet de constater que pour n’avoir pas gagné, de but en blanc, l’on en a pas moins pour cette première victoire de l’ère Blanc… deux buts en Blanc !

L’expression « De but en blanc »:
Cette expression d’origine militaire remonterait au 17ème siècle. Dans ce domaine, la "butte" était un tas de terre sur lequel devait être placé le canon (« but » étant la contraction de « butte »). Le "blanc" quant à lui désignait la cible à atteindre. "De but en blanc" signifiait donc qu'il fallait tirer selon la trajectoire la plus courte, du point où l’on se trouvait, au sujet visé.
Actuellement, on emploie encore cette expression mais le sens y est plus figuré. Il ne s'agit plus de "tirs", mais lorsqu’il est question de "paroles", dire les choses de but en blanc", c'est les dire directement, sans faire de détours, d’entrée de propos. Et si le but était que sous l’ère de Laurent Blanc, les footballeurs se mettent à inscrire des buts, de but en blanc ?

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