En fait, c’est sous la férule du soleil que s’était rangée la Foulée Saint Briçoise. Un soleil magnanime et même plutôt chaud pour les derniers à se trouver en lice, les coureurs des 12 kilomètres.
Il n’empêche que les habitants du haut de la rue des Chomettes, étaient sur le pas de leur porte dès la course des 5 kilomètres, dont les concurrents furent les premiers à s’élancer, dès 9 heures.
« Pourvu que Franck le boulanger ne soit pas en avance et ne se trouve pas à passer, avec sa camionnette, au même moment que les premiers sportifs », pouvait-on entendre...
Il faut se dire que les habitants de la région avaient de quoi être comblés, dans la mesure où deux jolies courses hors stade leur étaient offertes en ce dimanche de Pentecôte, à tout juste vingt kilomètres de distance l'une de l'autre, la Foulée Saint Briçoise et les Foulées Nogentaises.
(On ne nous en voudra pas de mettre des majuscules aux qualificatifs de ces Foulées, en contradiction avec la règle grammaticale certes, mais bien plus esthétiques quand même !). Deux courses dont les vrais sportifs auront compris qu’elles ont l’une et l’autre leur caractère propre, leur originalité et leur richesse et qu’elles sont plutôt complémentaires.
Outre les habitants spectateurs, sur leur seuil, au bord de la route ou aux fenêtres d’étages, le premier contact avec la course, en ce qui nous concerne, fut avec Pascal Cocusse, le signaleur du carrefour que saluait le maire Armel Lafontaine, qui au volant de sa voiture, assurait l’ouverture de la route. Et puis, dans l’ordre d’entrée en scène, les coureurs de la « 5 », dont nous proposons dès ce lundi matin de Pentecôte, les premiers échantillons.
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