dimanche 9 mai 2010

Petite chronique villageoise: le printemps des hirondelles.


Certes, une hirondelle ne fait pas le printemps, mais depuis le temps qu’on annonce la belle saison, elle va bien finir par être là. En fait cette hirondelle prise sur le point de se poser et par la suite partant en reconnaissance, ne fut pas la seule à être revenue à Saint Brice et, ce dimanche 9 mai, on en a vu plusieurs sur les fils électriques de la rue des Chomettes. Heureux présage…

Heureusement, l’on sait bien que le printemps ne s’installe pas en un jour, et que ce n’est pas d’un seul battement d’ailes que les hirondelles arrivent dans nos contrées, mais qu’avant de se poser sur nos gouttières ou sur nos fils électriques, elles auront dû parcourir des milliers de kilomètres.
Ainsi, tout comme le printemps ne survient pas subitement, mais prend son temps pour s’installer (et la façon dont il procède cette année en est un exemple), il faut savoir l’attendre, presque le mériter, se montrer patient, d’autant plus, comme le dit une citation, que bien souvent, une petite impatience, nuit à un grand bonheur… Le philosophe Aristote anticipant un peu notre ère, disait déjà qu’il faut du temps pour être heureux, s’y prendre à plusieurs fois, faire preuve de patience, collectionner les petits bonheurs !

Un dimanche à la campagne
Ce dimanche 9 mai fut un beau dimanche, avec le retour des hirondelles donc, une des premières vraies sorties des escargots tout émoustillés par la petite pluie de la nuit précédente, des chats qui pointent le nez à l’extérieur un peu plus tôt que d’habitude, d’autres qui leur rendent visite et vous gratifient de leur présence, des oiseaux qui s’affairent avec une petite plume, un duvet ou un brin d’herbe sèche dans le bec, un résidant du village qui se fait promener par son gentil chien et qui s’arrête un bon moment pour discuter avec vous, moment de plaisir partagé, un jeune garçon de l’autre bout de la rue qui passe sur son skate et qui vous dit bonjour (si-si, ça existe des enfants qui savent encore dire bonjour !), sa maman que vous rencontrez un peu plus tard et avec laquelle vous échangez sur vos santés et préoccupations respectives… Et enfin, cerise sur le gâteau (et vous vous rendez-compte que l’expression manquera de force en l’occurrence), l’anniversaire, les 4 ans d’un jeune voisin, auquel vous êtes conviés et qui est fêté par ses parents, sa grande sœur, sa famille proche et des grands parents dont le papy, ex-maître ès pâtisserie de la place de Provins s’était régalé en confectionnant avec art des gâteaux à vous mettre le café et le Champagne rosé à la bouche…

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