mardi 10 novembre 2009

Alain Peyrefitte, l’Allemagne et le mur de Berlin


Dans quelques jours, à la fin du mois, des cérémonies sont prévues pour marquer le dixième anniversaire de la mort d’Alain Peyrefitte. En effet, celui qui fut le maire de Provins pendant plus de trente années s’était éteint le 27 novembre 1999.
Ainsi l’occasion sera donnée de revenir plus en détail sur la vie et la carrière de celui qui marqua de son empreinte la sous-préfecture de l’Est Seine et Marnais, Provins, qu’il aimait appeler « la belle endormie ».
Nous n’avons aucunement l’ambition de souscrire à la surenchère médiatique à laquelle on a pu assister à l’occasion du 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin. Notre propos est tout simplement de rappeler qu’Alain Peyrefitte eut affaire avec l’Allemagne, puisqu’il débuta pratiquement sa carrière politique, comme diplomate pendant une dizaine d’années en Allemagne fédérale et en Pologne: ce fut sensiblement un peu avant et au moment où fut érigé le mur.
Il y fut aussi quelques jours après la chute de cet édifice, en novembre 1989, et c’était comme en témoigne cette photo que nous partageons avec les bloggers, en compagnie de son fils Benoît, devant la fameuse porte de Brandebourg.
On sait qu’il considérait qu’il faut s’efforcer de tirer le meilleur du pire et, quelques temps avant la chute de ce mur, il nous avait déjà livré une première réflexion qui dépassait la première approche qu’on en faisait généralement: ce mur, édifié à partir de 1961, en période de guerre froide, avait peut-être empêché qu’on aille vers un autre conflit généralisé, en mettant un obstacle entre les belligérants, en donnant en quelque sorte le temps du recul…


Légende: Cette photo nous avait été confiée par le père et son fils.

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